Somnolence au volant : comment l’éviter ?

Qu’est-ce que la somnolence au volant ?
La somnolence au volant – ou hypovigilance – est un état de fatigue qui se traduit par une difficulté à rester éveillé lorsque vous êtes au volant. Elle représente un danger majeur, car elle correspond à un stade altéré de vigilance. Votre perception des stimulus d’alerte est atténuée, et vous pouvez être en proie à de micro-sommeils dont la durée varie de 1 à 4 secondes. Cela suffit à augmenter radicalement le risque d’accident. Par ailleurs, l’hypovigilance prolongée peut conduire à un endormissement au volant.
Quelles sont les causes de la somnolence au volant ?
La principale cause de somnolence au volant est le manque de sommeil. En effet, s’il existe de petits et gros dormeurs, les études scientifiques démontrent qu’il est indispensable de dormir 7 heures par nuit au moins pour être en forme. Or, le temps de sommeil moyen des Français est actuellement de 6h47, ce qui est insuffisant.
D’autres facteurs peuvent favoriser la somnolence au volant :
- Consommation d’alcool ;
- Repas trop lourds ;
- Mauvaise aération de l’habitacle ;
- Excès de chauffage ;
- Certains traitements médicamenteux.
Des facteurs ponctuels peuvent entrer en ligne de compte. La veille d’un départ en vacances, par exemple, la plupart des Français admettent dormir peu. Enfin, le fonctionnement de l’organisme est lié au rythme circadien (l’alternance du jour et de la nuit) : vous aurez ainsi naturellement tendance à somnoler entre 2 heures et 5 heures du matin, et entre 13 heures et 15 heures. Pour les élèves qui passent le formation à l’Auto-Ecole Drive Innov, ne prenez pas d’heures si vous vous sentez trop fatigués.
Nuit blanche et conduite : attention, danger !
Vous comptez reprendre le volant après une soirée qui s’est prolongée très tard dans la nuit ? Mauvaise idée ! En effet, le sommeil est destiné à permettre à votre organisme de récupérer et de fonctionner à son plein potentiel. Si vous le privez de ce temps de repos, votre vigilance et votre temps de réaction chutent, ce qui accroît les risques d’hypovigilance. Des études ont permis de démontrer que les réflexes d’un individu qui n’a plus dormi depuis 17 heures sont comparables à une personne ayant 0,5 gramme d’alcool dans le sang !
Somnolence au volant : quels sont les signes ?
Au volant, certains signes permettent d’anticiper et de limiter les risques de somnolence au volant. Plusieurs signaux doivent vous alerter :
- Les bâillements ;
- Les yeux qui piquent ;
- La sensation de paupières lourdes ;
- Le besoin fréquent de changer de position ;
- La déshydratation ;
- Les douleurs lombaires et cervicales ;
- L’engourdissement des jambes.
En outre, vous pouvez avoir des absences, en ne vous souvenant pas d’une partie du parcours que vous venez de faire. Lorsque vous roulez sur l’autoroute, le fait de franchir les bandes d’alerte sonore doit également vous alerter.
Que faire en cas de somnolence au volant ?
Pour éviter tout accident, il est recommandé de réagir dès que les premiers signes de somnolence au volant apparaissent. Si vous êtes accompagné d’une autre personne pouvant prendre le volant, demandez-lui immédiatement de vous remplacer. À défaut, arrêtez-vous rapidement dans un endroit sans danger.
Arrêtez-vous 10 à 15 minutes, durant lesquelles vous pouvez faire quelques pas et étirements et vous hydratez. Pendant cette pause, aérez le véhicule. Si vous vous sentez réellement fatigué, ne perdez pas de vue que le sommeil est irrépressible, et que ce n’est donc pas une question de volonté : si vous avez sommeil, vous finirez par vous endormir. Pour éviter un accident, prenez le temps d’une micro sieste, de 15 à 20 minutes, si possible en allongeant votre siège.
Comment éviter la somnolence au volant ?
Pour prévenir les risques de somnolence au volant, il est recommandé de veiller à bien vous reposer avant votre départ. Privilégiez un repas léger, en évitant bien entendu de consommer de l’alcool. Assurez-vous de pouvoir adopter une position confortable au volant et de disposer d’eau à portée de main, en particulier avant d’effectuer un long trajet. Si vous devez parcourir une longue distance, prévoyez par ailleurs des arrêts réguliers, toutes les 2 heures au moins.
Source : Bleucalin.com